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    Piece jointe :


    ARks 3D lance une collection de bikinis sexy et écolo imprimés en 3D

    Quoi de plus éphémère qu’un bikini ? Après l’avoir porté deux semaines en été, on en rachète un nouveau l’été suivant. Fort de ce constat, ARks 3D lance le premier bikini biodégradable imprimé en 3D.

    Basé en Sicile, ARks 3D est un studio de design fondé par Samuel et Rosanna, respectivement développeur informatique et architecte de métier. Passionnés de nouvelles technologies, les deux comparses crées des objets combinant impression 3D et travail manuel.

    Bijoux, objets déco, mode, ces touches à tout cherchent à repousser les limites de la créativité en développant des projets mariant «forme et fonction», tout en offrant des solutions durables.

    Avec leur dernier concept, l’équipe innove en proposant une collection de bikini 3D printed. Une première mondiale !

    Coral : Le bikini qui fait rimer sexy avec écologie

    Baptisé « Coral », cette collection surprenante séduit par son design futuriste et ses formes organiques. Inspirés par la faune marine (le corail évidemment), ces maillots de bain résolument sexy se veulent également écologique. D’une pierre deux coups !

    Crédits : aRks 3d /palermofoto

    En effet, ARks 3D a opté pour du PLA flex biodégradable afin de réaliser ses modèles. Cette matière plastique biosourcée à base de maïs permet de produire des objets totalement compostables. Mais rassurez-vous, aucun risque que votre maillot de bains ne se dissolve au contact de l’eau, bien au contraire celui-ci reste totalement sec.

    Pour un plus grand confort, le bas du maillot mélange inserts 3D printed et tissus (coton, lycra ou crochet) cousu mains. Le tout reste particulièrement fin et léger afin d’offrir une grande souplesse à l’ensemble.

    Crédits : aRks 3d /palermofoto

    Quatre modèles ont été présentés à ce jour, mais les créateurs ne donnent aucune indication sur le prix de ces bikinis. Espérons que cette collection dépasse le simple exercice de style et que le studio se lance dans sa commercialisation, car on a hâte de les essayer chez Click’n 3D.

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    Jean-Louis Casquette, des bijoux 3D printed 100% Made in France

    Le Made In France a la côte, aussi nous nous sommes penchés sur les nouveaux créateurs de tendances de l’hexagone, à la recherche d’adeptes de l’impression 3D. C’est ainsi que nous avons fait la connaissance de Jean-Baptiste, co-créateur de la marque de bijoux 3D printed « Jean-Louis Casquette ».

    Un projet né d’une blague entre 2 amis d’enfance

    De retour des États-Unis où il venait de finir ses études, Jean-Baptiste retrouve son ami Louis, l’autre fondateur de la marque, avec qui il échange sur son envie de « réaliser un bijou qui les habille ». Jean-Baptiste étant un aficionados de casquettes, l’idée d’une bague parée de son accessoire fétiche s’impose alors à eux comme une évidence.

    A l’aube de l’été 2014, la bague « The Caskate » fait alors son apparition sur le marché. Et c’est un succès. En seulement 2 mois le modèle s’écoule à 150 exemplaires. Un excellent présage qui pousse Jean-Baptiste à créer « Jean-Louis Casquette », la première marque de bijoux à ne proposer que des modèles reprenant le fameux couvre-chef.

    La marque séduit rapidement une clientèle chic et urbaine, ce qui leur vaudra d’obtenir un premier corner au sein du célèbre concept-store Colette.

    Jean-Louis Casquette
    Crédits : www.jeanlouiscasquette.com

    Mais pourquoi avoir opté pour l’impression 3D ?

    Jean-Baptiste : « Au lancement du projet, je travaillais encore chez Shapeways, un des leaders de l’impression 3D. J’ai ainsi pu découvrir l’impression 3D en métal et sa simplicité. Aussi je me suis dit qu’il serait intéressant de l’exploiter pour créer des objets originaux.

    Ayant appris à modéliser durant mes études d’ingénieur, j’avais toutes les clefs en mains pour concrétiser mon projet. De plus, en optant pour l’impression 3D, je pouvais imprimer mes bijoux à la commande.

    Jean-Louis Casquette
    Crédits : www.jeanlouiscasquette.com

    Ainsi, la boutique en ligne ne nécessitait ni stock, ni investissement financier. Sans l’impression 3D, nous n’aurions jamais pu nous lancer dans l’aventure. Cette technologie nous offre également la possibilité de créer des modèles personnalisés avec, par exemple, les initiales ou le logo du client. Un véritable plus pour notre cible. »

    Quels sont les futurs projets de Jean-Louis Casquette ?

    Jean-Baptiste : « Dans un avenir proche, nous souhaiterions combiner plusieurs matériaux afin d’élargir notre gamme de produits. Nous aimerions également donner un axe plus mode à nos créations. C’est pourquoi nous travaillons actuellement avec des designers afin d’offrir des modèles toujours plus originaux.

     

    Jean-Louis Casquette
    Crédits : www.jeanlouiscasquette.com

    J’aimerais voir l’impression 3D se démocratiser, au-delà des prototypes et des créations « gadgets ». Les outils de modélisation tendent à se simplifier et leur apprentissage se généralise auprès de jeunes générations.

    L’impression 3D m’a permis de transformer une idée farfelue en une véritable entreprise. Aussi j’espère que nous serons de plus en plus nombreux à tenter le coup; car la satisfaction de posséder un objet que l’on a modélisé est incomparable. »

     

    Jean-Louis Casquette
    Crédits : www.jeanlouiscasquette.com

    Merci à Jean-Baptiste de nous avoir accordé cette entrevue. Nous vous invitons à découvrir l’ensemble  de sa collection sur le site de la marque.

     

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    Yuima Nakazato : le jeune espoir de la mode nipponne passe à l’impression 3D

    La mode regorge de surprises et se diversifie de plus en plus grâce aux nouvelles technologies comme la fabrication additive. Karl Lagerfeld, Iris Van Herpen, Louis Vuitton… Des grandes marques aux jeunes créateurs, la mode 3D printed est en train de gagner du terrain. Aujourd’hui l’équipe de Click’n 3D se penche sur l’étoile montante de la mode, Yuima Nakazato.

    Yuima Nakazato : un souffle nouveau venu du pays du soleil levant

    En 2008, Yuima Nakazato quitte son Japon natal pour l’Europe et devient le plus jeune japonais diplômé de l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers. Après avoir reçu le prix de l’innovation pour sa collection de fin d’étude, le jeune prodige enchaine les récompenses et lance sa marque en 2009.

    En 2010, sa première collection homme est présentée à Tokyo. Celle-ci sera saluée par la critique et le créateur entre en lice pour le prix « Futur Talent – Catégorie Best Dress-up » du Magazine V. Il est alors approché par des célébrités comme Fergie (Black Eyed Peas) et Lady Gaga mais aussi le cinéma et le théâtre.

    Qui dit innovation, dit nouvelles technologies et donc impression 3D. Invité de la Fashion Week A/H 2016-2017 Haute Couture à Paris, Yuima Nakazato a ainsi présenté sa collection « Unknown ». Composée de 12 pièces 3D printed en PVC Holographic, cette prouesse tant technique que visuelle a été réalisée en collaboration avec Stratasys.

    Yuima Nakazato
    Crédit : yuimanakazato.com

    Avec des créations mêlant transparence, couleurs et prothèses imprimées en 3D, le créateur nous transporte dans un futur associant technologie et formes organiques.

    Yuima Nakazato
    Crédit : yuimanakazato.com

    Espérons que cette collection aura le même parcours que ses Round Shoes O qui ont permis au créateur de remporter le prix « International Talent Support  » et d’entrer au MoMu.

    Pour en savoir plus sur Yuima Nakazato, nous vous invitons à voir sa page Facebook et son Instagram.

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    Free-D : Vos vêtements de tous les jours imprimés en 3D

    L’impression 3D a d’ores et déjà séduit bon nombre de designers et maisons de haute couture. Cependant la plupart des modèles créés  restent des pièces de collections, impressionnantes et peu adaptées à notre quotidien.

    Avec Free-D, le designer japonais Masaharu Ono souhaite enfin faire entrer les vêtements 3Dprinted dans nos armoires.

    Real Clothes for real people

    Avec sa première création, AMIMONO, Masaharu Ono nous prouve que les vêtements imprimés en 3D peuvent être réellement portables, beaux et casual. En effet, on peut être émerveillé par les créations d’Anouk Wipprecht mais sommes-nous prêt à les porter pour aller au travail ou à l’école ? Probablement pas.

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    Le pull sans manche « AMIMONO » – crédit photo : Free-D

    Avec ce pull sans manche, le designer japonais a réussi à créer un vêtement qui semble avoir été tricoté, léger, souple et même pliable. Bref un vrai vêtement, comme l’explique son créateur.

    « Jusqu’à présent, les vêtements imprimés en 3D ont été limités à une utilisation artistique, que ce soit dans des spectacles ou des expositions. Cependant, en utilisant cette méthode, il est possible de créer des vêtements qui peuvent effectivement être portés au quotidien. »

    Pour arriver à cette prouesse, il a collaboré avec STARted, une entreprise japonaise spécialisée dans l’innovation textile qui met en relation les créateurs et les fabricants pour élaborer des projets mêlant mode et technologie.

    Ensemble ils ont mis au point un algorithme permettant de créer des maillages sophistiqués et sans couture. Le tout étant imprimé en polyuréthanne thermoplastique (TPU) dont la souplesse et l’élasticité est proche d’un textile traditionnel.

    Une conception bien plus complexe qu’il n’y parait, fruit de plusieurs mois de R&D

    Il est fort à parier que Free-D ne s’arrêtera pas là et nous proposera prochainement une large collection de Real Clothes 3D printed. A l’heure où l’on rêve tous de porter au quotidien des pièces uniques et personnalisables, l’impression 3D par Free-D semble être un premier élément de réponse.

    A vous le maquillage sur-mesure grâce à l’impression 3D

    Finis les tutos des youtubeuses beautés impossibles à reproduire et les visages en mode camion volé. Une révolution make-up est en marche grâce Smart Mirror de Panasonic.

    Miroir, mon beau miroir …

    Baptisé « Smart Mirror », la dernière innovation #techbeauty de Panasonic se propose de devenir votre conseiller beauté particulier. En effet, ce miroir bourré de technologies est capable de repérer les moindres défauts et vous propose des solutions pour y remédier.

    Smart Mirror de Panasonic

    Rides, acné, rougeurs, pores dilatés, la machine va scanner votre visage et analyser les zones à problème. Le « Smart Mirror » va ensuite vous faire des recommandations quant aux produits /appareils à utiliser pour les traiter et/ou les camoufler.

    Smart Mirror de Panasonic

    Mais vous allez me dire, « et l’impression 3D dans tout ça ? », nous y venons …

    Une maquilleuse pro dans votre imprimante 3D

    Le véritable plus de cette innovation est la possibilité d’imprimer votre beauty palette à la demande. Vous pouvez en effet créer votre propre maquillage en le dessinant sur une tablette connectée au miroir ou bien essayer en réalité augmentée une des mises en beauté préenregistrée, à la manière d’un Cosmopolitan Virtual look.

    Smart Mirror de Panasonic

    Le « Smart Mirror » va également composer un fond de teint adapté à votre carnation et à vos éventuels défauts dermatologiques (rougeurs / boutons / cernes) afin de les camoufler de façon naturelle, une idée déjà vue chez nos amis d’Adorn.

    S’en suit l’impression d’unidoses sur patchs s’appliquant comme des tatouages éphémères. Un peu d’eau, on frotte, on laisse sécher et vous voilà toute belle pour la soirée.

    Smart Mirror de Panasonic

    Ce point reste cependant à perfectionner, les patchs une fois imprimés ne sont prêt à l’emploi qu’après 24h.

    Quant aux hommes, ils n’auront pas été oubliés, le « Smart Mirror » leur permettant de tester en réalité augmenter différents types de barbes et de moustaches.

    Moi aussi je veux mon Smart Mirror

    Avec une première version présentée en janvier 2016 lors du CES et une seconde intégrant l’imprimante 3D en novembre 2016 au CEATEC, le projet « Smart Mirror » est encore au stade de prototype. Aussi Panasonic ne s’est pas encore avancée sur une éventuelle date de mise sur le marché.

    Néanmoins, la firme Japonaise a d’ores et déjà annoncé ne cibler que le marché professionnel (boutiques de cosmétiques / centres esthétique), ce qui laisse présager d’un prix de vente assez élevé. Le but étant de permettre aux particuliers de ne payer que la prestation de conseils et les produits imprimés à la demande.

    Autant vous dire que les filles de Click’n 3D ont hâte de voir débouler la machine chez Sephora !

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    Sélection Shopping Bijoux 3D printed : Nos coups de cœurs made in Etsy

    L’impression 3D est un merveilleux terrain de jeux pour les créateurs de mode, et plus particulièrement pour les créateurs de bijoux et d’accessoires…

    Les amateurs de pièces uniques le savent, Etsy est « The place to be » pour trouver LE bijoux surprenant qui rendra vos amies vertes de jalousie. Après s’être débarrassées de leurs paillettes dans les yeux, les filles de Click’n 3D reviennent avec une sélection shopping 100% bijoux.

    Colliers à effet « whaou » garanti :

    Crédit : PatapaloDesigns
    Crédit : PatapaloDesigns

    Notre premier coup de cœur, ce pendentif minimaliste et poétique des espagnols de PatapaloDesigns. Environ 70€. Voir la fiche produit.

    Crédit : 3different
    Crédit : 3different

    Nettement moins minimaliste, cette cascade aux motifs géométriques hyper tendance. Une création 3different, disponible pour environ 60€. Voir la fiche produit.

    Nos bagues préférées :

    bague1
    Crédit : MultiplyLikeRabbits

    Comment ne pas craquer pour cette double bague qui nous évoque l’univers d’Alice au pays des merveilles. Attention cependant, pour atteindre une telle finesse, ce n’est pas la bague mais le moule dans lequel elle a été fondue qui a été imprimé en 3D. Une création de l’obsessionnel MultiplyLikeRabbits disponible pour environ 75€. Voir la fiche produit.

    Crédit : MBDdesign
    Crédit : MBDdesign

    Un poil Gatsby et clairement art déco, on craque pour cette bague géométrique au fini brut. Disponible chez MBDdesign pour environ 55€. Voir la fiche produit.

    Bracelets hors normes :

    Crédit : LanaBetty
    Crédit : LanaBetty

    Notre petit chouchou de cette sélection. Ce bracelet a été conçu pour « repousser les limites de l’impression 3D » selon sa créatrice LanaBetty. Environ 60€. Voir la fiche produit.

    Crédit : Nervous System
    Crédit : Nervous System

    Bonne nouvelle, nos amis de Nervous System ont ouvert leur boutique Esty et proposent une sélection de bijoux reprenant le style qui a fait leur réputation. Une pièce aussi belle que technique vendue environ 45€. Voir la fiche produit.

    Boucles d’oreilles king size :

    Crédit : BezalelArtShop
    Crédit : BezalelArtShop

    Totalement irrésistible et clairement artisanale, cette paire de boucles d’oreilles plaira aux plus Kawaii d’entre nous. Une création de BezalelArtShop vendue environ 20€. Voir la fiche produit.

    Crédit : MelissaBorrell
    Crédit : MelissaBorrell

    Un poil plus mature mais tout aussi originale, cette création de l’américaine MelissaBorrell est disponible pour environ 75. Voir la fiche produit.

    Accessoires « must-have » :

    Crédit : 3DTHIS
    Crédit : 3DTHIS

    Qui a dit que geek et chic n’allaient pas ensemble ? La preuve du contraire avec cette superbe paire de boutons de manchettes. Disponibles dans un large choix de finitions pour environ 70€ chez 3DTHIS. Voir la fiche produit.

    Crédit : Nervous System
    Crédit : Nervous System

    Et pour finir, une autre pièce de Nervous System, cette broche à l’esthétique organique. Environ 75€. Voir la fiche produit.

     

    N’hésitez pas à parcourir en long en large et en travers les boutiques des créateurs de notre sélection. Ce sont de vraies mines d’or. Bon shopping et à bientôt pour une nouvelle sélection 3D printed.

     

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    Spaceship Lolita : Rencontre avec une créatrice de mode mêlant poésie et technologie

    Vous le savez, ici chez Click’n 3D nous sommes particulièrement friands de mode et d’innovation.

    De plus en plus de marques se penchent sur l’impression 3D, mais comme toujours les grands noms de la mode puisent leur inspiration dans la jeune création. C’est pourquoi nous avons contacté une de ces jeunes marques afin de savoir comment l’impression 3D a révolutionné leur façon d’imaginer leurs modèles tout en augmentant le champ des possibles.

    Cornes en PLA natural de chez colorfab Modèle et MUA : Mlle Chamalow
    Cornes en PLA natural de chez colorfab Modèle et MUA : Mlle Chamalow

    Pour cette première interview, nous avons rencontré Vanessa Ferreira de Moura, créatrice de Spaceship Lolita, une marque féminine aux accents historiques et fantastiques entremêlées d’inspirations modernes, voir futuristes. Le tout donnant naissance à des pièces uniques, décalées et oniriques. Bref une véritable parenthèse créative dans une industrie de plus en plus conformiste.

    Comment l’impression 3D s’est-elle intégrée à ton processus de création ?

    Pour commencer, je bénéficiais de 2 atouts majeurs. J’avais à disposition une imprimante 3D (la BCN3D +) et un petit ami concepteur industriel, qui m’assiste dans la phase de modélisation des projets les plus complexes.

    Un projet en cours
    Un projet en cours

    Cela m’a permis de développer mes idées à un tout autre niveau. Je n’étais plus dépendante du matériel pour créer, j’étais ce matériel, et l’imprimante 3D l’outil de sa concrétisation. En découle alors une plus grande liberté créative qui me permet aujourd’hui de fusionner mon univers à la technologie.

    Quelles contraintes as-tu rencontrées avec l’impression 3D ?

    La première fut celle de la modélisation 3D. Certes je possède les connaissances de base des logiciels 3D, et encore une fois je peux compter sur l’aide de mon petit ami, mais j’utilise également des sites de partage de fichiers, notamment Thingiverse, qui est idéal pour débuter dans ce domaine.

    Modèle : Donja @Maroon London MUa and Hair : Mi_in makeup artist Photographe : Julie de Moura Robe : Clara Maeda Coiffe : Spaceship-lolita/vdemoura
    Modèle : Donja @Maroon London – MUA and Hair : Mi_in makeup artist – Photographe : Julie de Moura – Robe : Clara Maeda – Coiffe : Spaceship-lolita/vdemoura

    L’autre problématique est celle de la gestion des filaments de PLA. D’une marque à l’autre le fil ne va pas s’imprimer à la même température ou dans les mêmes conditions. Sans compter que le PLA ne supporte pas l’humidité, ce qui entraine des problématiques de stockage et de production. Avec les récentes intempéries mon fils cassait régulièrement en cours d’impression, ce qui a entrainé des retards de production et donc de livraison auprès de mes clients.

    Enfin, avec ma première imprimante je rencontrais quelques limitations techniques. Aussi j’ai récemment fait l’acquisition d’un modèle plus fiable (la BCN3D sigma), qui permet d’imprimer un plus grand nombre de matières et qui possède 2 buses d’impression, ce qui est un gros plus pour mes créations.

    Quels sont tes futurs projets avec l’impression 3D ?

    Mon plus gros projet actuel est la réalisation d’ailes mécaniques dont une grande partie du squelette sera imprimée en 3D. Elles seront contrôlées par micro-controleurs et pourront bouger et s’allumer selon plusieurs programmes prédéfinis. Je compte également y intégrer des LED dans chaque plume afin d’avoir un effet de luminescence. Quant aux plumes elles seront probablement faites en filaflex ou en nylon.

    Ici l'impression 3D a servit de base et le cuir est moulé dessus. Photo par Bastien Sable - Modèle : Aurore Istria - MUA: Emeline Rose - Concept et stylisme Vanessa Ferreira de Moura
    Ici l’impression 3D a servit de base et le cuir est moulé dessus. Photo par Bastien Sable – Modèle : Aurore Istria – MUA: Emeline Rose – Concept et stylisme Vanessa Ferreira de Moura

    Pour les petites séries je vais continuer à réaliser des coiffes qui intègrent beaucoup l’impression 3D, mais également des bijoux avec des cornes de licornes lumineuses ainsi que des coiffes « vitrail » mêlant impression 3D et travail en résine.

    Coiffe vitraux lumineuse mélangeant impression 3D et résine. Modèle : Shimi
    Coiffe vitraux lumineuse mélangeant impression 3D et résine. Modèle : Shimi

    J’aimerais beaucoup réaliser des vêtements entièrement en impression 3D, mais cela demande énormément de temps, ce dont je ne dispose pas forcement en ce moment. C’est pourquoi je me concentre pour l’instant sur des éléments de détails, des accessoires et peut-être même des chaussures dans un avenir proche.

    Quels projets mode intégrant l’impression 3D t’ont séduit dernièrement ?

    Je vois beaucoup de projets formidables de vêtements intégrant les nouvelles technologies, que ce soit l’impression 3D ou les micro-ordinateurs, et cela me motive énormément pour mes futures créations.

    Corne en LAYWOOD. Modèle : Pandora
    Corne en LAYWOOD. Modèle : Pandora

    La robe araignée d’Anouk Wipprecht ou bien encore le projet de robe papillon des sœurs Ezra+Tuba, en collaboration avec Intel, m’ont vraiment impressionnés.

    De façon générale, les projets de vêtements intelligents/connectés m’attirent. Pas tant pour leur aspect pratique, ce qui n’est pas ma priorité, que pour leur esthétisme. Au final je cherche à sublimer mes vêtements grâce à la technologie afin d’accroitre la dimension onirique et poétique de mes créations artisanales.

    Pour finir, que penses-tu de l’avenir de l’impression 3D dans le monde de la mode ?

    Je pense que l’impression 3D va devenir un atout dans tous les domaines et qu’à terme chaque foyer sera équipé d’une imprimante 3D afin de simplifier son quotidien. Pour ma part j’utilise mon imprimante 3D dans ma vie de tous les jours, que ce soit pour effectuer des réparations ou bien concevoir des supports, des rangements etc.

    Quant à l’industrie textile, je doute que l’impression 3D se généralise. Les contraintes restent importantes, en particulier pour les pièces intégralement imprimées. Cela demanderait de développer de nouvelles compétences : modélisation 3D, connaissances des nouveaux matériaux, contraintes de productions etc.

    De plus et malgré certains matériaux souples, l’impression 3D reste à mon sens assez rigide et n’offre pas les mêmes possibilités que le tissus. Cependant, l’association des deux peut donner des résultats spectaculaires et c’est ce que j’attends de voir dans le futur.

    Nous remercions Vanessa Ferreira de Moura d’avoir pris le temps de répondre à cette interview.

    Pour en savoir + sur Spaceship Lolita, nous vous invitons à suivre son actualité sur Facebook et à visiter sa boutique en ligne.

    Image à la une : Corne en impression 3D en PLA blanc. Modèle : Christy – Concept, stylisme make-up et photographie: Vanessa Ferreira De Moura

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    ManusxMachina : l’impression 3D entre dans l’histoire

    Du 5 mai au 14 aout prochain se tiendra l’exposition ManusxMachina au Metropolitan Museum of Art de New York (ou MET pour les intimes).

    Le sujet de cette exposition : l’évolution du costume au fil des avancées technologiques. Plus particulièrement, comment les stylistes conjuguent fait-main et mécanisation pour donner naissances aux créations haute-couture et au prêt-à-porter d’avant-garde.

    Évidemment, la machine à coudre fut une véritable révolution dans l’histoire de la mode. Mais de toute évidence l’arrivée de l’impression 3D va elle aussi chambouler les habitudes des créateurs de mode. Si l’on ne peut pas encore parler de révolution, disons qu’une évolution majeure est en marche.

    Ensembl Iris van Herpen Haute Couture Printemps/ Été 2010 Photographe: Nicholas Alan Cope/ Metropolitan Museum of Art
    Ensemble Iris van Herpen Haute Couture Printemps/ Été 2010
    Photographe: Nicholas Alan Cope/ Metropolitan Museum of Art

    Ainsi cette exposition va mettre en avant des créations entièrement ou partiellement réalisées à l’aide d’imprimantes 3D.

    L’impression 3D : chasse gardée de la haute couture ?

    Certes, nous sommes encore à l’heure de l’expérimentation pour ce qui est de la mode « printer friendly », a fortiori si l’on considère que la place de ces créations est dans un musée plutôt que dans la rue. De plus, les modèles exposées sont le fruit des maisons haute-couture telles que Chanel ou Iris van Herpen, preuve en est que l’on est loin d’une démocratisation.

    Ensemble Karl Lagerfeld pour Chanel Haute Couture Automne/Hiver 2015–16 Photographe: Nicholas Alan Cope/ Metropolitan Museum of Art
    Ensemble Karl Lagerfeld pour Chanel Haute Couture Automne/Hiver 2015–16
    Photographe: Nicholas Alan Cope/ Metropolitan Museum of Art

    Néanmoins, le luxe fini toujours par être repris par le mass market, généralement dans une forme plus passe partout. Ce qui nous laisse à penser que des éléments imprimés pourraient rapidement se retrouver combinés à du textile plus traditionnel, comme ce fut le cas dans chez Trusst Lingerie. De toutes les façons, les limitations techniques actuelles ne permettent pas de créer de vêtements souples, malgré les prouesses de Nervous System, aussi les premières créations dans le domaine sont plus proches d’armures que de véritables vêtements.

    Un retour au sur mesure ?

    Ceci étant dit, impression 3D et mode font d’ores et déjà bon ménage pour ce qui est des accessoires. Lunettes, bijoux, même de jeunes créateurs indépendants réussissent à proposer des modèles abordables et portables. A l’heure de la personnalisation à outrance, l’impression 3D permet de s’offrir ce petit luxe de l’objet unique. Et c’est surement ce qui permettra à l’impression 3D textile de se développer. Plus écologique (pas de gâchis, pas de pollution) et réellement sur-mesure, il est fort à parier que d’ici quelques années, nous serons en mesure d’imprimer dans le confort de nos foyers de sympathiques petites robes d’été.

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    Les baskets qui courent après l’innovation

    Avril 2015, un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’impression 3D. New Balance commercialise les premières chaussures de courses imprimées en 3D, ou presque.

    Premier point, ce n’est pas l’intégralité de la chaussure mais uniquement la semelle de cette dernière qui est réalisée grâce à l’impression 3D. Deuxième point, nous ne sommes pas encore à l’ère de l’industrialisation mais plutôt de l’effet d’annonce. Une investigation s’impose…

    Que pouvons-nous attendre de la New Balance Zante Generate ?

    Tout d’abord, répondons à la question que tout le monde se pose : pourquoi opter pour l’impression 3D des semelles ? Et bien la réponse est finalement assez évidente : pour la personnalisation pardis ! Si comme moi vous ne courrez que pour sauver votre peau et rarement par plaisir, le monde du running doit vous sembler bien obscur. Cependant, vous avez conscience que chaque pied est différent et que dans l’effort une semelle qui épouse au mieux votre foulé est un allier de poids (si vous ne comprenez toujours pas l’intérêt pensez pneus et F1).

    L’autre innovation de cette semelle réside dans son matériau, le DuraForm® Flex, la fierté de 3D Systems (concepteur d’imprimantes 3D et de consommables). Celui-ci offre à la chaussure un équilibre optimal tout en alliant souplesse, résistance et légèreté grâce à sa structure en nid d’abeille.

    Et justement qui retrouve t’on derrière la conception technique de cette semelle ? L’équipe de Nervous-System, et oui encore eux. Pour ce projet, ils ont accompagnés New Balance tant sur l’aspect structurel de la semelle (design ; choix des matériaux), que sur l’optimisation du logiciel d’interprétation des données du coureur (pression du pied ; points d’appuis) afin de générer le modèle 3D de la semelle correspondante.

    Super ! J’achète …

    Il faudra encore attendre un peu pour se procurer cette paire de chaussures miracles. Seulement 44 paires ont été mises en vente mi-avril dans l’Experience Store New Balance de Boston.
    La commercialisation à grande échelle étant prévue pour 2017. D’ici-là vous aurez surement eût le temps d’économiser les 400 Dollars nécessaires à leur acquisition. Ou bien de vous mettre à la course à pied.