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    Piece jointe :


    La fabrication additive serait-elle la solution miracle pour une mode plus responsable ?

    L’industrie textile est depuis longtemps reconnue comme l’une des plus polluantes au monde. Entre fast-fashion et surconsommation, la production en masse de vêtements à bas coûts n’a clairement plus sa place dans nos sociétés où la prise de conscience écologique se généralise.

    Aussi, depuis quelques années, de nouveaux modes de consommation se sont développés. Que ce soit la location de vêtements, l’up-cycling ou la seconde main, être tendance tout en limitant son impact environnemental n’a jamais été aussi simple.

    Évidemment, les marques ne voient pas toujours ces alternatives d’un très bon œil. C’est pourquoi elles se penchent de plus en plus sur le sur-mesure et l’ultra-personnalisation. Et pour ce faire, rien de tel que les nouvelles technologies pour proposer LA pièce unique qui ramènera le consommateur mode dans leurs boutiques.

    La modélisation 3D pour une production plus raisonnée

    Aujourd’hui, la modélisation 3D permet d’obtenir un niveau de réalisme bluffant. Et ça, le géant de la mode en ligne Farfetch l’a bien compris. Plutôt que de produire avant de vendre, le E-commerçant a récemment expérimenté un concept de collections en flux tendu en partenariat avec les marques Balenciaga et OFF-WHITE.

    Ainsi, Farfetch a réalisé des modélisations 3D de ces produits afin de les présenter sur sa boutique en ligne et en a assuré la promotion en habillant virtuellement des influenceurs. Les pièces étaient alors produites à la commande, comme ça, pas de gâchis.

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    Exemple de campagne de virtual fashion pour la marque OFF-WHITE – CRÉDIT : FARFETCH

    En poussant le concept encore un peu plus loin, on pourrait se demander « pourquoi avons-nous constamment besoin de nouveaux vêtements ? ». A une époque où les réseaux sociaux prennent une place prépondérante dans nos vies, pourquoi posséder un produit physique quand son intérêt premier est d’être pris en photo ?

    C’est exactement sur la base de ce raisonnement que s’est développée la plateforme DressX. De prime abord, le site ressemble à n’importe quel autre e-shop de mode, à cette différence près qu’aucun des vêtements présentés n’existe physiquement.

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    Cette tenue est 100% virtuelle – CRÉDIT : DRESSX

    Si une tenue vous séduit, il vous suffit d’envoyer votre photo et les équipes de DressX se chargeront de vous habiller virtuellement. Résultat des courses, vous pourrez partager un cliché de vous dans une tenue exceptionnelle pour quelques dizaines d’euros.

    Et si on imprimait nos garde-robes ?

    Afin de boucler la boucle pourquoi ne pas imprimer nos tenues à la demande. Si l’on dispose des modélisations 3D, rien ne nous empêche de passer à l’étape suivante. Rien, si ce n’est les problématiques de confort. Pour l’heure, la majorité des vêtements imprimés en 3D ne sont pas réellement conçus pour un port au quotidien.

    Cependant, de nouvelles imprimantes 3D arrivent sur le marché et pourraient bien changer la donne.

    Récemment, l’incontournable Stratasys a présenté son dernier projet : La « Stratasys 3DFashion ». Pensée pour les fabricants de mode, cette imprimante 3D est capable d’orner des tissus de motifs en relief. Parfaite pour proposer des modèles sur-mesure et personnalisés, cette petite révolution a d’ores et déjà séduit plusieurs créateurs qui ne demandent qu’à en exploiter tout le potentiel.

    mode Stratasys
    Tenue réalisée par Ganit Goldstein pour Stratasys – CRÉDIT : STRATASYS

    Il faudra cependant attendre juin prochain pour découvrir la première collection utilisant cette technologie lors de la Design Week de Milan.

    Le chemin sera long avant que l’impression 3D ne se fasse une place dans nos placards, mais une chose est sure, nous sommes sur la bonne route.

    La Galerie Dior met en scène ses modèles iconiques à travers 1874 miniatures imprimées en 3D

    L’annonce a fait grand bruit, le 9 mars dernier, la Galerie Dior rouvrait ses portes après deux ans de travaux. L’occasion pour la marque de présenter de toutes nouvelles scénographies au sein de cet écrin mythique de l’avenue Montaigne.

    Parmi elles, le superbe Diorama ornant l’escalier en colimaçon de l’entrée a tout particulièrement retenu notre attention…

    Un voyage à travers les modèles iconiques de la maison

    En 75 ans d’existence, la maison Dior n’a eu de cesse de nous surprendre. Depuis toujours, la marque à l’origine du « New Look » s’évertue à réinventer la silhouette féminine, à innover et à émerveiller. Aussi, le musée dédié à l’histoire de la maison se devait de marquer les esprits. Et une chose est certaine, le défi a été relevé haut la main.

    Sur 2000 m², ce ne sont pas moins de 13 mises en scènes mêlant projections, photographies et robes d’archives qui nous plongent dans l’univers de la marque. Dès l’entrée, le ton est donné : Dior est iconique et ses créations sont de véritables idoles.

    En effet l’atrium accueille un Diorama coloré, qui, sur trois étages, présente sous formes de miniatures monochromes les modèles phares de la maison. Un véritable bonheur pour les yeux. Robes, sacs à mains, flacons de parfums, chaussures, loin d’être des gadgets, ces figurines surprennent de par leurs détails. Et cette prouesse, c’est à l’impression 3D que nous la devons.

    Galerie Dior
    Crédit photo : La Galerie Dior

    Un projet d’impression 3D hors-normes

    Bien que dans cet arc en ciel de 1874 objets, les 452 robes aient été faites à la main dans les ateliers DIOR, les 1422 autres ont été imprimés en 3D.

    Si ce concept ambitieux est né au sein de l’Agence ALIGHIERI, sa mise en œuvre est également le fruit du travail acharné d’un des plus grands parcs d’imprimantes 3D de France, à savoir, LA FERME 3D.

    Impliqués dès le début du projet, leur première mission fut la modélisation 3D des pièces emblématiques de l’exposition à l’aide de Scanners 3D haute performance.

    S’en est suivi l’impression desdits objets, et c’est là que ça se complique. Les délais étant très courts, LA FERME 3D a du agrandir son parc d’imprimantes et s’entourer de partenaires. C’est ainsi, que dès décembre 2021 une centaine de machines ont tourné à plein régime pour relever le challenge. Plus de 100 000 heures d’impression et une tonne de matière biosourcée ont été nécessaires pour donner vie à ce projet pharaonique.

    Mais de toute évidence, leurs efforts n’auront pas été vains compte tenu du succès rencontré par l’installation et des articles élogieux, dont celui, à leur égard.

    Nous ne pouvons que vous recommander de faire un saut au 30 avenue Montaigne pour découvrir la Galerie Dior de vos propres yeux.

    Pourquoi Balenciaga se lance dans l’impression 3D d’escarpins ?

    Depuis plusieurs années, l’équipe de Click’n3d cherche à démontrer que l’impression 3D tend à se démocratiser. Cependant, parmi nos domaines de prédilections, celui de la mode semble résister à cette tendance de fond.

    Certes, la jeune création et les maisons de luxe se sont penchées sur la question à de nombreuses reprises, mais rares sont les projets à dépasser le stade de prototype ou d’objet de collection.

    Nous pouvons cependant accorder une mention honorable aux équipementiers, comme Adidas et New Balance, qui annoncent régulièrement la sortie de sneakers aux semelles 3D printed.

    Mais concrètement, les pièces de prêt à porter reposant à 100% sur cette technologie tardent à pointer le bout de leur nez. Tout du moins, c’est ce que l’on pensait, jusqu’à ce l’on tombe sur le feed Instagram de Kim Kardashian très fière de présenter le beau cadeau que Balenciaga venait de lui envoyer. La voici enfin notre arlésienne, une paire de chaussures intégralement imprimée en 3D, « L’Escarpin 3D 110 MM » !

    Tout ça pour ça ?

    Il faut bien admettre que cette paire est bien loin des excentriques Mycelium Shoes. Tant et si bien qu’elles nous rappelleraient plutôt une paire d’escarpins Mélissa. Même forme retro 80, même conception monobloc, même matière. Bref, rien ne semble justifier la considérable différence de prix entre les deux modèles. A savoir 2500€ pour les Balenciaga VS une centaine d’euros pour la marque brésilienne.

    Escarpin 3d 110 Mm
    L’Escarpin 3D 110 MM de Balenciaga – Crédit photo : Balenciaga

    Rien si ce n’est le logo et évidemment le procédé de fabrication. Là où Melissa avait opté pour le moulage, la marque française s’est tournée vers l’impression 3D par dépôt de fil. Compte tenu du résultat final, on se demande bien pourquoi Balenciaga cherche à réinventer la roue…

    Melissa
    Le modèle Lady Dragon de Melissa

    Coller aux valeurs de la marque

    Finalement est-ce si surprenant qu’une marque comme Balenciaga se tourne vers une solution aussi exotique que la fabrication additive. L’apanage des maisons de luxe ne résiderait-il justement pas dans la maitrise de savoir-faire uniques et innovants ? Bien-sûr que si ! Le rôle de « L’Escarpin 3D 110 MM » est avant tout de véhiculer une image de marque.

    L’attrait de Balenciaga pour les nouvelles technologies n’est plus à démontrer. Présence sur le métaverse, défilés de mode virtuels, collaborations avec des éditeurs de jeux vidéos… La fierté du groupe Kering est sur tous les fronts dès qu’il s’agit de dépoussiérer l’image des maisons de luxe.

    Maisons qui se doivent également de montrer l’exemple dans une industrie considérée comme la plus polluante au monde. Et dans ce domaine, l’impression 3D semble cocher toutes les cases : développement durable, éco-responsabilité, production raisonnée… Des valeurs qui, pour des Maisons comme Balenciaga, deviennent fondamentales pour fidéliser leurs clientèles.

    En somme, le recours à l’impression 3D n’est qu’un élément de communication supplémentaire pour une marque qui se veut en phase avec son époque.

    De toute évidence, la démocratisation de l’impression 3D dans la mode n’est pas pour tout de suite. Vertueuse, mais trop couteuse, elle risque de rester la chasse gardée des groupes de luxe pendant encore quelques années…

    Soulager les pieds des danseurs grâce à l’impression 3D, c’est simple comme une P-rouette

    Depuis que nous avons créé ce Webzine en 2016, nous avons vu passer bon nombre de projets de chaussures et semelles imprimées en 3D.

    Cependant, que ce soit du côté des start-up, comme chez les français d’EDEN qui souhaitaient proposer des semelles orthopédiques sur-mesure ou du côté de la haute couture, dont l’exemple le plus probant reste les surprenantes Mycelium Shoe,  force est de constater que dans ce domaine les projets restent le plus souvent au stade de prototype.

    Évidemment, les grandes marques se penchent régulièrement sur la question, en particulier Adidas, qui continue de lancer dans l’indifférence quasi-générale des modèles aux semelles 3D-printed hautes performances. De même pour la marque Scholl, qui, une fois le buzz passé, a expédié son idée de fabrication additive grand public aux oubliettes.

    On en vient donc à se demander si l’impression 3D et l’univers de la chaussure font si bon ménage. Existe-t-il vraiment un marché pour des solutions sur-mesure ? Ou au final, le commun des mortels ne pourrait-il pas se contenter des solutions déjà largement disponibles sur le marché ?

    En sommes, qui est réellement impacté par les douleurs aux pieds ?

    Pour répondre à cette question, nous avons fait le tour des concepts mêlant impression 3D et podologie. Et le constat est sans appel. La majorité d’entre eux ciblent les sportifs, avec un objectif en tête : améliorer les performances.

    Mais un projet en particulier a retenu notre attention.

    P-rouette : pour des pointes sur mesure

    Quand on pense danseur.se, bien souvent, l’image qui nous vient à l’esprit est celle d’artistes perchés sur leurs pointes. L’être humain étant de nature empathique, nous percevons instantanément l’inconfort et la douleur que peuvent générer de telles prouesses. Et nous avons raison.

    Les pieds des danseur.se.s sont mis à rude épreuve dans ces fameuses pointes. D’ailleurs leur port demande un peu de préparation. Neuves, elles sont très rigides. Aussi, afin de les rendre plus confortables, les danseur.se.s doivent les « casser ». Ce rituel qui consiste à écraser, tordre et malaxer les pointes permet de les assouplir et de donner ainsi plus de place aux orteils.

    On imagine facilement comment une solution réellement sur-mesure pourrait trouver sa place sur ce marché de niche. C’est forte de ce constat, que Hadar Neeman, diplômée de l’Académie d’art et de design de Bezalel, a imaginé P-rouette.

    P-rouette
    Les pointes P-rouette : aussi élégantes que confortables

    Afin de réinventer cet emblème de la danse, Neeman s’appuie sur la modélisation 3D. A partir des scans réalisés via une application mobile, la designer est alors en mesure de modéliser une semelle et une boite (la partie où se trouve les orteils) adaptées à la morphologie du/de la danseur.se. Il reste alors à les imprimer en 3D et de les mêler à un chausson en satin et coton réalisé par un cordonnier.

    P-rouette
    Concept d’application mobile permettant de réaliser une modélisation 3D des pieds

    En plus du confort accru, les modèles de P-rouette sont également 3 fois plus résistants que leurs homologues traditionnels. Un avantage non négligeable quand on sait que les pointes ont une durée de vie comprise entre 10 et 20 heures.

    Petite ombre au tableau cependant, bien que ce projet ait vu le jour en 2018, aucune date de commercialisation à grande échelle n’a encore été annoncée. On espère que l’impression 3D va pouvoir enfin prendre son envol dans le monde de la chaussure.

    Avec A.L.B, l’horlogerie française passe à l’heure de l’impression 3D

    Depuis plusieurs années déjà, les marques de luxes s’intéressent de très près à l’impression 3D. Que ce soit dans l’habillement ou les accessoires, les créateurs dévoilent régulièrement des concepts innovants reposant sur la fabrication additive.

    Aujourd’hui, c’est au tour de l’horlogerie de se pencher sur le sujet. Cocorico, c’est une marque française qui est parmi les premières à se lancer dans l’aventure.

    Découvrons ensemble A.L.B et leurs montres haut de gamme.

    A.L.B : entre artisanat et nouvelles technologies

    Basée en région Toulousaine, A.L.B est avant tout l’histoire d’une rencontre. Celle de deux amis ingénieurs passionnés d’horlogerie qui, en 2012, décident de fonder une marque qui leur ressemble : innovante, artistique et empreinte de tradition horlogère.

    A.L.B
    Les 4 modèles de la collection actuellement en vente – Crédit : A.L.B

    Leurs modèles, produits en toutes petites séries, nous embarquent dans un voyage onirique bercé de couleurs et de courbes qui ne sont pas sans évoquer les œuvres impressionnistes.

    Mais leur beauté ne nuit en rien à leur précision. En effet, ces montres mécaniques assemblées à la main abritent des mouvements développés par l’entreprise suisse ETA (groupe Swatch) et passent un contrôle qualité fidèle aux exigences des plus grands artisans horlogers.

    Comment passer du rêve à la réalité avec l’impression 3D

    Afin de donner vie à leurs idées, l’impression 3D s’est rapidement imposée aux créateurs de la marque. Que ce soit dans la phase de prototypage, pour passer de l’esquisse à la modélisation 3D, mais également dans la phase de production où la fabrication additive leur a offert une liberté inégalable, en particulier pour des projets en petites séries.

    Ainsi, A.L.B a fait appel à des sociétés de services d’impression 3D pour imprimer certains composants de leurs montres.

    Le cadran imprimé en 3D de l’A.L.B 100 «Secondes d’Eclipse» – Crédit : A.L.B

    L’exception a évidemment un prix, entre 1500 et 2500 euros. Ce qui, au vue de la qualité du design et des finitions proposées reste raisonnable, à défaut d’être accessible à toutes les bourses.

    N’hésitez pas à découvrir l’ensemble de la collection sur le site de la marque, même si cela reste pour le plaisir des yeux…

    Julia Koerner : l’impression 3D entre mode et architecture

    Décidément, Julia doit être un prénom prédestiné à la mode 3D printed. Après Julia Daviy, nous avons cette fois-ci décidé de vous parler de Julia Koerner, la designer autrichienne, qui en 2019 s’est vue attribuer le titre d’ « Architecture’s Queen of 3D Fabrication » par le magazine ARCHINECT.

    Parcours d’une visionnaire …

    C’est à l’Université d’Arts appliqués de Vienne que Julia Koerner s’est familiarisée avec la fabrication additive. Alors étudiante en architecture, elle a rapidement pris conscience de l’intérêt de cette nouvelle technologie et de ses applications au-delà du simple prototypage. Ainsi, c’est au cours d’un stage au sein du cabinet d’architecture de Mark Foster Gage qu’elle commence à appréhender l’impression 3D comme un procédé de fabrication à part entière.

    Julia Koerner
    Julia Koerner – Crédits : juliakoerner.com

    En 2013, elle est encore sur les bancs de l’école lorsque la première opportunité de combiner l’impression 3D à sa seconde passion, la mode, se présente à elle. En effet, son savoir-faire unique a su attirer l’attention de la créatrice Iris van Herpen qui souhaitait expérimenter de nouvelles pistes créatives.

    Leur collaboration fut un véritable tournant dans le monde de la mode 3D printed. En s’associant à Materialise (une société spécialisée en impression 3D) pour concevoir le premier matériau flexible imprimable, elles donnèrent naissance à la « Voltage Dress ».

    julia koerner
    La fameuse Voltage dress d’Iris Van Herpen – Crédits : Michael Zoeter

    Une référence dans le monde de la mode 3D printed

    En 2015, la perspective de nouveaux projets pour la Fashion Week de Paris la pousse à créer le studio JK Design. La même année, elle élabore sa première collection de prêt-à-porter aux inspirations organiques, « Sporophyte ».

    julia koerner
    Hymenium Jacket de la collection Sporophyte – Crédits : juliakoerner.com

    Quelques années et collections plus tard, les sirènes d’Hollywood l’appellent pour participer à la conception des costumes du film Black Panther en collaboration avec la styliste Ruth E. Carter. Salué par la critique, son travail sur la superproduction Marvel décroche plusieurs prix dont L’Oscar de la meilleure création de costumes en 2019.

    Costume de la reine Ramonda
    Costume de la reine Ramonda – Black Panther – Design : Ruth E. Carter & Julia Koerner – Crédits : Marvel / Disney

    Actuellement partagée entre son activité de designer et l’enseignement dans de prestigieuses universités, Julia Koerner a annoncé travailler sur nos nouveaux projets tenus secrets pour le cinéma. La suite sur nos écrans …

    Ruth E. Carter à la cérémonie des Oscars
    Ruth E. Carter à la cérémonie des Oscars – Accessoires par Julia Koerner en collaboration avec Swarovski – Crédits : David Crotty/Patrick McMullan

    Si le cœur vous en dit, vous pouvez vous procurer les créations de Julia Koerner sur sa boutique en ligne, mais attention, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses.

    L’impression 3D se met sur son 31 pour le Met Gala

    Chaque année depuis 1948, le Metropolitan Museum of Art organise une grande soirée de collecte de fonds au profit du Costume Institute, le fameux Met Gala. Autrefois réservé à l’élite New-Yorkaise, le gala est devenu au fil des années un évènement people incontournable.

    Mais le Met Gala est surtout connu pour les tenues exceptionnelles de ses convives qui font appels aux plus grands designers pour leur concocter des looks inoubliables.

    Cette année, le thème de la soirée était l’esthétique camp, soit un mélange de théâtralité et d’extravagance saupoudré d’une touche d’humour.

    Aussi, pour sortir du lot, plusieurs célébrités se sont laissé tenter par des tenues et accessoires imprimés en 3D pour arpenter le red carpet.

    La technologie 3D au service des stars

    Afin de proposer des pièces d’exceptions à ses muses, le styliste Zac Posen s’est tourné vers l’impression 3D et le résultat est à couper le souffle.

    La mannequin Jourdan Dunn a ainsi eu la chance de porter à la soirée de l’année une robe entièrement imprimée en 3D. Baptisée « Rose » cette pièce pèse pas moins de 13 kilos et a demandé près de 1 100 heures de travail (dont 700 pour l’impression). Par contre, ne vous imaginez pas vous glisser dedans, la structure a été conçue en se basant sur une numérisation 3D du corps du mannequin. Une pantoufle de vair version fabrication additive en somme.

     

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    L’actrice Nina Dobrev aura quant à elle eu le bonheur de porter un sublime bustier 3D printed. Encore une fois, le créateur a numérisé le buste de l’heureuse élue pour donner vie à cette pièce qui a nécessité 200 heures de travail.

     

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    Plus discrète, l’actrice Katie Holmes s’est contentée d’un accessoire venant décorer avec élégance le col de sa robe.

     

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    Si l’on en croit le cycle de vie habituelle d’une tendance (sur les podiums, puis sur les célébrités, puis dans les boutiques de prêt à porter), il est fort à parier que la mode 3D printed ne va plus tarder à envahir nos rues !

    Julia Daviy met l’impression 3D au service du prêt à porter

    De nombreux créateurs de mode se sont penchés sur l’impression 3D, que ce soit pour créer des chaussures ou des vêtements, cette technologie leur a permis de tester de nouvelles formes, matières et volumes.

    Cependant, nous sommes encore loin d’une démocratisation de la mode imprimée en 3D et la majorité des créations proposées ne sont pas adaptées au quotidien. Trop lourdes, fragiles, ou tout simplement trop encombrantes, elles trouvent plus facilement leur place sur les podiums et dans les musées que dans nos rues.

    Passionnée d’impression 3D depuis 2016, la créatrice américaine Julia Daviy est bien décidée à rendre la mode 3D printed accessible à tous …

    Une démarche environnementale avant tout …

    Nous en avons tous conscience, l’industrie textile est loin d’être eco-friendly. Polluante et gourmande en énergie, elle produit également une quantité astronomique de déchets. Du fait de la découpe, près d’un tiers des tissus fabriqués terminent à la poubelle.

    Soucieuse de proposer des vêtements respectueux de l’environnement, c’est donc tout naturellement que Julia Daviy s’est tournée vers l’impression 3D et sa fabrication zéro déchet.

    Julia Daviy
    Création : Julia Daviy – Credit photo : Olya Helga

    Mais contrairement à ses prédécesseurs, la créatrice américaine ne souhaite pas créer de vêtements aux looks futuristes ou extravagants. Pour elle, les vêtements imprimés en 3D doivent offrir le même confort que des vêtements traditionnels et être portés au quotidien.

    Ainsi, pour créer sa première collection, Julia Daviy a utilisé des imprimantes 3D grands formats permettant de s’approcher au maximum d’un effet tissu et de limiter les assemblages manuels, l’utilisation de colle ou de matériaux tiers. En résulte des vêtements aux coupes contemporaines et aux tombés fluides.

    Julia Daviy
    Création : Julia Daviy – Credit photo : Olya Helga

    Expérimentation et démocratisation …

    Pour Julia Daviy, cette collection, judicieusement nommée « The Liberation Collection », n’est qu’un premier pas vers la démocratisation de la mode imprimée en 3D. A l’avenir, la créatrice souhaite simplifier au maximum les logiciels de modélisation 3D afin de permettre à ses clientes de participer au processus créatif de leurs vêtements.

    Julia Daviy
    Création : Julia Daviy – Credit photo : Olya Helga

    Ainsi, ces dernières pourraient créer leurs propres tenues ou personnaliser des modèles existants et les faire imprimer à la demande.

    Julia Daviy
    Création : Julia Daviy – Credit photo : Olya Helga

    En attendant, « The Liberation Collection » devrait être commercialisée à partir du printemps 2019.

    Mani.Me : Êtes-vous prête pour une manucure 3D printed ?

    Ah, le nail art, ces petites merveilles de minutie qui s’invitent sur nos ongles délicats. Oui, enfin qui s’invitent, c’est vite dit. Encore faut-il être suffisamment habile de ses mains (et un poil ambidextre) pour ne pas se retrouver avec d’immondes pâtés de vernis au bout des doigts.

    Certes, avec le nombre de Nail Bars à notre disposition, il reste toujours l’option de s’en remettre à une professionnelle aguerrie. Mais cela n’est pas à la portée de toutes les bourses. Sans compter que la peinture sur ongles demande du temps, beaucoup de temps.

    Fort de ce constat, la start-up Mani.Me a mis au point une nouvelle technologie basée sur l’impression 3D pour venir à la rescousse des fashionistas over-bookées.

    Du sur-mesure jusqu’au bout des ongles …

    Grande amatrice de manucures, Jooyeon Song s’était laissée tentée par les faux ongles adhésifs. Mais si vous savez, ces petits bouts de plastiques aux motifs colorés… Le problème, c’est qu’ils n’étaient jamais de la bonne taille.

    Passionnée d’impression 3D et convaincue de ne pas être la seule à vouloir de jolis ongles en un clin d’œil, elle entraine alors son ami David Miro Llopis, ingénieur de formation, dans l’aventure Mani.Me.

    L’objectif : proposer des ongles adhésifs sur-mesure et des designs originaux conçus par des artistes du monde entier.

    Comment ça marche ?

    Le concept a vraiment de quoi séduire. Dans un premier temps, la cliente doit prendre en photo ses ongles via une application dédiée. A partir de ces clichés, le logiciel mis au point par Mani.Me va générer un modèle 3D qui permettra d’imprimer des prothèses ongulaires sur-mesure.

    S’en suit la sélection d’un modèle parmi un large choix de motifs personnalisables.

    Mani.Me
    Quelques exemples de réalisations – Crédit : Mani.Me

    Véritable Marketplace du nail art, la plateforme Mani.Me se veut collaborative et offre ainsi la possibilité aux artistes d’ajouter leurs créations à leur catalogue. Si son design est choisi par une cliente, l’auteur touche alors une contrepartie financière.

    Et voilà, il ne reste plus qu’à surveiller sa boite aux lettres.

    Cerise sur le gâteau, ces faux-ongles se posent et se retirent hyper facilement et en seulement quelques minutes. Le tout sans abimer vos vrais ongles. Que demande le peuple !

    Pour l’instant le concept de Mini.Me est encore en phase de test, mais ici chez Click’n 3D on a vraiment hâte de le tester…