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    Restaurer la fertilité féminine grâce à l’impression 3D

    18 mai 2017

    Des chercheurs de l’université de Northwestern viennent de transplanter avec succès un ovaire imprimé en 3D sur une souris. Et quelques semaines plus tard elle donnait naissances à des petits en bonne santé.

    Un nouvel espoir pour les femmes infertiles

    L’infertilité féminine est malheureusement une condition assez rependue. Qu’elle soit d’origine génétique ou bien la résultante d’un traitement médicamenteux (comme la chimiothérapie), elle a un fort impact émotionnel sur les femmes et les couples touchés.

    De nombreuses méthodes sont d’ores et déjà en place et rencontrent des taux de réussite aléatoires. Mais les recherches de l’université de Northwestern pourraient bien changer la donne dans les années à venir.

    En effet, l’équipe du docteur Teresa Woodruff vient de transplanter avec succès un ovaire imprimé en 3D sur une souris. Celle-ci, rendue infertile par les chercheurs, a pu suite à l’intervention mettre au monde une portée de souris en pleine forme.

    Comment ont-ils réalisés une telle prouesse ?

    Pour réaliser cette prothèse, les chercheurs ont utilisés un hydrogel à base de collagène, une protéine naturellement présente dans le corps. Le challenge était double. Premièrement, l’hydrogel devait être suffisamment résistant pour pouvoir être imprimé en 3D et supporter l’intervention d’implantation. Deuxièmement, il devait être poreux pour interagir avec l’organisme et répliquer le comportement d’un ovaire naturel.

    Et le pari a été réussi. Cette prothèse d’ovaire a été en mesure de produire des ovocytes et de les mener à maturation jusqu’à fertilisation. La souris utilisée pour l’expérience a même été capable d’allaiter, le système ovarien jouant également un rôle dans le déclenchement de la lactation.

    Bientôt des tests sur l’humain ?

    Bien que l’expérience fût concluante sur la souris, de grands nombres de tests doivent encore être réalisés avant d’envisager une application à l’Homme. De plus, cette intervention n’a pas encore fait ses preuves sur des cobayes plus matures.

    Cependant, Teresa Woodruff est optimiste quant au succès de son protocole sur de jeunes femmes. Particulièrement celles rendues stériles par une chimiothérapie.