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    Impression 3D d’armes à feu : un phénomène inquiétant

    09 juin 2018

    Loin d’être une nouveauté, l’impression 3D d’armes à feu ne cesse de prendre de l’ampleur. Face à cette nouvelle menace, les autorités cherchent tant bien que mal une solution. Bien que la France semble pour le moment épargnée, les crimes et délits impliquant des armes imprimées en 3D se multiplient en Europe. C’est ainsi qu’en mai dernier, Europol a organisé une conférence rassemblant plus de 120 professionnels et experts pour se pencher sur cette question délicate.

    Des cas isolés au crime organisé

    Imprimer une arme en 3D est malheureusement une tâche relativement aisée. Entre la facilité d’accès aux imprimantes et la disponibilité de modèles 3D sur Internet, le ticket d’entrée est loin d’être dissuasif. Intraçables et quasi-indétectables, elles ont tout pour séduire les personnes les plus malintentionnées.

    C’est ainsi qu’en 2019, deux personnes ont été abattues en Allemagne avec une arme « fait-maison » par un agresseur féru d’impression 3D. Bien que ce cas reste isolé, le nombre d’ateliers de fabrication illégaux ne cesse d’augmenter. Espagne, Royaume-Uni, Japon, que ce soit pour alimenter le terrorisme ou des délinquants isolés, les autorités mettent régulièrement la main sur d’impressionnants stocks prêts à l’usage.

    impression 3D d’armes à feu
    Petit échantillon de la saisie réalisée en Espagne – Crédits : Police nationale espagnole

    Quels risques pour les « bricoleurs du dimanche »

    Pour ce qui est du droit français, les choses sont claires, seuls les détenteurs d’une licence en cours de validité peuvent détenir et/ou fabriquer une arme. Sans compter que pour enregistrer une arme, cette dernière doit disposer d’un numéro de série, d’un poinçon d’épreuve (attestant de sa fiabilité) et d’éléments de traçabilité. Aussi la conclusion est assez évidente, la fabrication expérimentale d’une arme 3D printed et de ses composants est tout bonnement illégal.

    Bien qu’il n’existe pas de lois universelles, on notera que les mêmes règles s’appliquent dans la plupart des pays européens.

    Au-delà des risques juridiques, il est également bon de souligner que la majorité des armes imprimées en 3D sont loin d’être fiables. En effet, celles intégralement faites de plastique n’ont une portée que de quelques mètres, mais surtout, elles se désintègrent au bout d’une ou deux détonations. Et ça, c’est encore dans les meilleurs des cas. Bien souvent, elles explosent dans les mains de leurs utilisateurs.

    Vous l’aurez compris, imprimer une arme en 3D est clairement une mauvaise idée. Il est bien dommage qu’une technologie aussi formidable que la fabrication additive soit détournée pour ce type d’usage. Espérons juste que cela ne viennent pas ternir sa réputation.