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    Des circuits électroniques imprimés en 3D à même la peau …

    27 avril 2018

    Des chercheurs de l’Université du Minnesota viennent de mettre au point une nouvelle imprimante 3D capable d’imprimer des circuits électroniques à même la peau. Une innovation qui intéresse tout particulièrement l’armée.

    Bientôt des soldats-bioniques dans les rangs de l’armée ?

    Imprimer à la demande des capteurs permettant de détecter des agents chimiques, ce n’est clairement pas le souci du commun des mortels. Mais à l’ère du tout bionique, cette innovation pourrait rapidement trouver sa place sur les champs de batailles.

    Et c’est dans cette optique que les chercheurs de l’équipe du Professeur Michael McAlpine ont mis au point cette imprimante 3D révolutionnaire :

    « Nous imaginions qu’un soldat pourrait sortir cette imprimante de son sac à dos et imprimer un capteur chimique ou d’autres appareils électroniques dont il aurait besoin, directement sur sa peau. Cette imprimante pourrait devenir « le couteau Suisse » du futur. »

    En effet, au-delà de l’impression de capteurs, cette imprimante combinée à des cellules photovoltaïques permet de réaliser des batteries portables. Le tout étant temporaire et facilement décollable de la peau.

    Pour réaliser ce tour de force, les chercheurs ont dû mettre au point une encre capable de se solidifier à température ambiante afin de ne pas brûler la peau de l’utilisateur. La plupart des matériaux utilisés par les imprimantes 3D traditionnelles devant être chauffés à des températures dépassant les 100°C, ils se sont donc tournés vers un alliage à base de poudre d’argent.

    Mais l’innovation ne s’arrête pas là. Qui dit champ de bataille, dit agitation. Or pour pouvoir imprimer correctement une imprimante 3D a besoin de stabilité. Pour pallier à ce problème, cette imprimante peut s’adapter en temps réel aux petits mouvements du corps lors de l’impression.

    Comme beaucoup d’innovations à destination de l’armée, une application plus grand public est également envisagée.

    La prochaine étape pour l’équipe de Professeur McAlpine serait ainsi l’utilisation de bio-encre afin traiter des maladies de peau. Des premiers essais ont d’ores et déjà étaient réalisés sur des souris, et se sont montrés concluant.

    Mais le plus épatant reste encore le prix de cette imprimante 3D portable. Moins de 400 $. Reste maintenant à savoir si elle trouvera sa place dans le sac à dos des soldats du futur.