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    Peut-on reconstruire Notre-Dame grâce à l’impression 3D ?

    02 mai 2019

    Le 15 avril dernier, un des joyaux de l’architecture française était ravagé par un terrible incendie. L’émotion fut vive, que ce soit en France ou à l’étranger, et les dons ont rapidement afflué pour aider à la reconstruction de Notre-Dame.

    De nombreux architectes se penchent déjà sur ce chantier qui pourrait prendre plusieurs décennies. Dans le même temps, le président Emmanuel Macron annonce que « nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore et je veux que ce soit achevé d’ici cinq années ». Souhait partagé par l’actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, qui déclare : « en 2024, Paris accueillera le monde à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il nous faut tout faire pour que la cathédrale Notre-Dame ait retrouvé toute sa splendeur à cette occasion ».

    Au dire des experts, un délai si court relève du fantasme. Pourtant, la société hollandaise Concr3de, une entreprise spécialisée dans l’impression 3D en pierre, est persuadée du contraire.

    « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » : Ou pas !

    Pour ce qui est de la restauration de monuments historiques, Concr3de n’en est pas à son coup d’essai. En effet, l’entreprise s’était déjà illustrée en fabricant une réplique de l’arc monumental de Palmyre (Syrie), détruite en 2015 par ISIS.

    Aussi ils proposent de redonner une nouvelle jeunesse à notre cathédrale bien aimée en imprimant en 3D les éléments en pierre détruits (voûtes, statues et ornements) à partir des cendres de l’édifice.

    Pour ce faire, ils comptent utiliser une technologie d’impression mêlant une poudre fine, obtenue à partir de cendres et de calcaire broyé, et une encre non-organique. Évidemment aucun plastique ou résine à l’horizon. L’objectif étant d’avoir un rendu le plus fidèle possible à l’original.

    Concr3de
    Crédit: Concr3de

    Pour joindre le geste à la parole, les ingénieurs de Concr3de ont d’ores et déjà imprimés la réplique d’une gargouille de Notre-Dame (le Stryge de Viollet-le-Duc pour être précis). Il ne leur aura fallu que 24 heures pour donner vie à cette statue d’un mètre, et ce pour un budget oscillant entre 2500 et 5000 euros. Soit 5 à 10 fois moins cher qu’en utilisant les techniques traditionnelles.

    Alors certes les puristes pourraient être quelques peu réfractaires à l’utilisation de la fabrication additive pour reconstruire un édifice centenaire, mais il faut parfois savoir vivre avec son temps …