Demande de devis

    Vous souhaitez nous confier un projet d’impression 3D ?

    Complétez le formulaire ci-dessous pour obtenir une estimation et une étude de faisabilité de votre projet. N’hésitez pas à nous faire part de vos besoins spécifiques. Notre équipe reviendra vers vous dans les 48h.









    Piece jointe :


    Soulager les pieds des danseurs grâce à l’impression 3D, c’est simple comme une P-rouette

    22 septembre 2021

    Depuis que nous avons créé ce Webzine en 2016, nous avons vu passer bon nombre de projets de chaussures et semelles imprimées en 3D.

    Cependant, que ce soit du côté des start-up, comme chez les français d’EDEN qui souhaitaient proposer des semelles orthopédiques sur-mesure ou du côté de la haute couture, dont l’exemple le plus probant reste les surprenantes Mycelium Shoe,  force est de constater que dans ce domaine les projets restent le plus souvent au stade de prototype.

    Évidemment, les grandes marques se penchent régulièrement sur la question, en particulier Adidas, qui continue de lancer dans l’indifférence quasi-générale des modèles aux semelles 3D-printed hautes performances. De même pour la marque Scholl, qui, une fois le buzz passé, a expédié son idée de fabrication additive grand public aux oubliettes.

    On en vient donc à se demander si l’impression 3D et l’univers de la chaussure font si bon ménage. Existe-t-il vraiment un marché pour des solutions sur-mesure ? Ou au final, le commun des mortels ne pourrait-il pas se contenter des solutions déjà largement disponibles sur le marché ?

    En sommes, qui est réellement impacté par les douleurs aux pieds ?

    Pour répondre à cette question, nous avons fait le tour des concepts mêlant impression 3D et podologie. Et le constat est sans appel. La majorité d’entre eux ciblent les sportifs, avec un objectif en tête : améliorer les performances.

    Mais un projet en particulier a retenu notre attention.

    P-rouette : pour des pointes sur mesure

    Quand on pense danseur.se, bien souvent, l’image qui nous vient à l’esprit est celle d’artistes perchés sur leurs pointes. L’être humain étant de nature empathique, nous percevons instantanément l’inconfort et la douleur que peuvent générer de telles prouesses. Et nous avons raison.

    Les pieds des danseur.se.s sont mis à rude épreuve dans ces fameuses pointes. D’ailleurs leur port demande un peu de préparation. Neuves, elles sont très rigides. Aussi, afin de les rendre plus confortables, les danseur.se.s doivent les « casser ». Ce rituel qui consiste à écraser, tordre et malaxer les pointes permet de les assouplir et de donner ainsi plus de place aux orteils.

    On imagine facilement comment une solution réellement sur-mesure pourrait trouver sa place sur ce marché de niche. C’est forte de ce constat, que Hadar Neeman, diplômée de l’Académie d’art et de design de Bezalel, a imaginé P-rouette.

    P-rouette
    Les pointes P-rouette : aussi élégantes que confortables

    Afin de réinventer cet emblème de la danse, Neeman s’appuie sur la modélisation 3D. A partir des scans réalisés via une application mobile, la designer est alors en mesure de modéliser une semelle et une boite (la partie où se trouve les orteils) adaptées à la morphologie du/de la danseur.se. Il reste alors à les imprimer en 3D et de les mêler à un chausson en satin et coton réalisé par un cordonnier.

    P-rouette
    Concept d’application mobile permettant de réaliser une modélisation 3D des pieds

    En plus du confort accru, les modèles de P-rouette sont également 3 fois plus résistants que leurs homologues traditionnels. Un avantage non négligeable quand on sait que les pointes ont une durée de vie comprise entre 10 et 20 heures.

    Petite ombre au tableau cependant, bien que ce projet ait vu le jour en 2018, aucune date de commercialisation à grande échelle n’a encore été annoncée. On espère que l’impression 3D va pouvoir enfin prendre son envol dans le monde de la chaussure.