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    L’impression 3D et la lutte contre le cancer du sein

    11 octobre 2017

    En ce mois d’Octobre Rose, nous souhaitions aborder une cause qui nous tient à cœur, la lutte contre le cancer du sein. Un grand nombre de chercheurs se mobilisent pour lutter contre cette maladie qui touche environ 1 femme sur 8. Les professionnels de l’impression 3D participent également à cet effort collectif en apportant des solutions que ce soit pour améliorer la détection de tumeurs ou pour aider les femmes après une mastectomie.

    Cette semaine, nous souhaitons mettre en lumière ces initiatives qui améliorent les traitements des patients.

    Un robot imprimé en 3D pour réaliser des biopsies plus performantes

    La biopsie est un examen indispensable dans la détection d’un éventuel cancer du sein. Il consiste en le prélèvement de cellules afin de déterminer si ces dernières sont cancéreuses. La précision de cet examen a donc un rôle déterminant dans la prise en charge des patients.

    Actuellement, la biopsie est réalisée de façon manuelle à l’aide d’une aiguille de large diamètre. Cet examen peut alors être très long et traumatique. De plus, cette intervention n’est pas exempte d’une erreur humaine.

    Aussi, afin de pallier à ces faiblesses, l’Université de Twente (UT) aux Pays-Bas, en collaboration avec Ziekenhuis Groep Twente, a mis au point un robot imprimé en 3D offrant un taux de précision jusqu’alors inégalé.

    Le Stormram 4, utilise une fine aiguille entrainé par un moteur à air comprimé. L’examen devient beaucoup plus rapide, précis et moins invasif.

    Le robot peut également être utilisé pour des biopsies sous IRM (macrobiopsies). En effet, le plastique utilisé et l’absence d’éléments électriques dans le moteur évitent les interférences avec le champ magnétique de l’IRM.

    Encore plusieurs années de recherches seront nécessaires avant de pouvoir commercialiser le Stormram 4, mais ce projet reste plus que prometteur.

    Une chimiothérapie plus adaptée grâce à des implants 3D printed

    De l’autre côté du globe, en Australie, une équipe de l’Université de technologie du Queensland planche sur une nouvelle technique de bio-impression à destination des patients ayant subi une mastectomie.

    L’équipe de Docteur Dietmar W Hutmacher est en train de développer un nouveau type de prothèses imprimées en 3D encapsulant un traitement de chimiothérapie.

    La structure de cette prothèse combine la graisse du patient avec des biomatériaux imprégnée de la médication nécessaire.

    Les avantages de cette nouvelle technique sont multiples. Le premier étant que le traitement n’est délivré que dans la zone à traiter, contrairement aux chimiothérapies actuelles où l’ensemble du corps est traité. Le second est d’offrir un traitement réellement sur-mesure, et donc moins lourd, aux patients.

    L’impression 3D peut également être utilisée in-vitro afin de modéliser des tumeurs cancéreuses. En effet, ces reproductions permettent de tester en amont les dosages des différents médicaments avant de les intégrer à la future prothèse du malade.

    Là encore, cette innovation reste au stade de recherche, mais le Docteur Dietmar W Hutmacher a bon espoir quant à la mise en application de cette technique dans un futur proche.

    Des prothèses mammaires imprimées en 3D

    La mastectomie est souvent inévitable pour traiter un cancer du sein. Cette opération a un fort un impact tant sur le physique que sur le mental de la patiente, aussi beaucoup recourent à la reconstruction mammaire.

    Cependant, la reconstruction est un procédé long et douloureux, sans compter que cette opération est particulièrement onéreuse. Aussi un grand nombre de patientes y renoncent.

    L’alternative est alors d’utiliser une prothèse externe pour se réapproprier sa silhouette. Ces prothèses peuvent être placées dans un soutien-gorge adapté ou bien fixées à même la peau à l’aide d’adhésifs.

    Les prothèses disponibles sur le marché peuvent couter jusqu’à 300 euros. En France, elles sont remboursées à 100% par la Sécurité Sociale, mais ce n’est pas forcément le cas à l’étranger.

    Nneile Nkholise

    Aussi, l’entreprise sud-africaine iMedTech Group a mis au point des prothèses externes imprimées en 3D recouvertes de silicone, divisant ainsi les coûts de productions par 10.

    Pour Octobre rose, la fondatrice de l’entreprise, Nneile Nkholise, a décidé d’offrir 1000 prothèses aux femmes ayant subis une mastectomie n’ayant pas les moyens de s’offrir ce type de produit. Une initiative plus qu’honorable.

    La reconstruction mammaire simplifiée grâce à l’impression 3D

    Dans le même temps, l’École Nationale Supérieure des Arts et Industries Textile de Lille a mis au point un nouveau type de prothèse, interne cette fois-ci, permettant de réduire les coûts d’une reconstruction mammaire tout en offrant de meilleurs résultats. Dénommé MAT(T)ISSE, ce projet combine lipofilling et implant.

    Après avoir réalisée une modélisation 3D à partir d’IRM, la bio-prothèse sur mesure est imprimée puis implantée chez la patiente. Le chirurgien peut ensuite prélever des tissus adipeux (lipofilling) pour les placer sur cette structure.

    Ces tissus vont alors se multiplier pour remplir la prothèse et sous 8 semaines la poitrine se retrouve entièrement reconstruite. La prothèse imprimée va alors se résorber pour laisser place à un sein entièrement naturel.

    Cette nouvelle technique offre donc des résultats sur-mesure et durables, contrairement aux méthodes traditionnelles qui nécessitent le renouvellement de la prothèse tous les 10 ans.

    Plus de risque de rejet ou de gêne, cette alternative est une innovation majeure dans le domaine de la reconstruction mammaire. Les chercheurs à l’origine du projet estiment qu’il faudra encore 7 ans avant que cette méthode soit mise sur le marché, mais espèrent qu’elle deviendra un nouveau standard.

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